L'@ctu de l'ESIGELEC
Janvier 2017 - n°15
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Les diplômé.e.s dans les médias

Décembre 2016

Caroline PEILLON (promo 2001) Ingénieure SII

Au-delà de tous les obstacles

Croire en soi. Dépasser les préjugés. Faire des choix et se dire que tout est possible. Caroline Peillon s’est donné ces objectifs. Tout à la fois maman, ingénieure à Sophia Antipolis et sportive de haut niveau ; la jeune femme vient de rentrer des Etats-Unis où elle a couru le championnat du monde de Spartan Race, course à obstacles de l’extrême façon « parcours du combattant ».
Elle est la mascotte de SII, le groupe informatique de dimension internationale (5000 salariés, 317 M€ de CA) qui emploie près de 200 personnes à Sophia Antipolis. Caroline Peillon vient pourtant de rejoindre la société de R&D externalisée depuis quatre mois seulement. Elle y est entrée en tant qu’ingénieure dans le domaine de la voiture connectée. Mais ce n’est pas encore pour son travail que ses collègues l’encouragent et la félicitent à longueur de journée… Non. Caroline vient de courir le championnat du monde de Spartan Race, cette course de l’extrême qui multiplie les obstacles tout au long de ses 22 km : Fire Jump (saut au-dessus d’un feu), mur glissant, 2 traversées de lac à 7°, passage sous des fils barbelés… Un cocktail d’épreuves dont le simple fait de venir à bout constitue déjà en soi un exploit ! Alors, dans les couloirs de SII, le petit bout de femme ne passe pas inaperçue. C’est d’ailleurs un peu contre cela qu’elle lutte intérieurement : « c’est une petite revanche prise sur ce couplet que j’ai longtemps entendu autour de moi : un garçon doit pratiquer tel sport, celui-ci n’est pas destiné aux filles, etc… » La théorie du genre à la mode sportive.

Une discipline de l’effort
Si l’on s’en tient à ces à priori, avec sa morphologie, rien ne prédestinait Caroline à ce type de sport.
« Regardez Usain Bolt : il a fait mentir tous ces préjugés, il a cassé les codes. Et c’est ce que j’aime : me dire que tout est possible ». Née en Afrique, enfant, elle voit passer le Paris-Dakar sous ses fenêtres en Côte d’Ivoire, à Korhogo. L’aventure, l’effort, les conditions extrêmes : c’est le parfum de ses rêves d’enfance. Ces nombreux participants au visage buriné, fatigués des longs parcours sur ces terres arides et dangereuses, qui s’arrêtent à la maison pour prendre un peu de réconfort, l’impressionnent, la fascinent. Arrivée à Marseille à l’adolescence, ce sera Maths sup – Maths spé, puis l’école d’ingénieur Esigelec à Rouen. Et une première vie professionnelle qui l’occupe avant de partir pour la Réunion,
« Je n’avais pas compris qu’il fallait beaucoup de patience pour obtenir des résultats ». Alors elle veut systématiquement franchir des étapes trop rapidement. Et se lasse vite : elle change tous les deux ans de métier  (…)

Lire l’article en page 134 sur http://www.editions-select.com/magazines/SA26_2016.pdf



Décembre 2016

Ces financières qui percent dans la « tech »
Les femmes dans la finance ne comptent pas passer à côté de la révolution numérique qui bouscule leurs métiers... et peut accélérer leurs carrières.
(…)
Selon Delphine Asseraf (promo 98), directrice digital, marque et communication d'Allianz France depuis février 2016, « le numérique permet aux femmes de valoriser leurs aptitudes, c'est-à-dire la capacité à délivrer, à construire, à collaborer sur beaucoup de sujets en même temps... Lorsque j’étais étudiante à l'ESIGELEC, nous n'étions même pas 10 % au sein d'une promotion de 190 étudiants ! A présent, même si les écoles d'ingénieurs peinent à se féminiser davantage, je vois des femmes aux profils technologiques et scientifiques. Et beaucoup sont attirées par le secteur financier et ses projets liés à la 'digitalisation'. Je n'ai pas eu de difficulté à recruter des femmes au profil scientifique ou 'techno'». L'équipe « digital » de l'assureur rassemble 65 collaborateurs, « avec autant d'hommes que de femmes », précise Delphine Asseraf, tandis que l'équipe « marque et communication » de 30 personnes est en majorité féminine.



Décembre 2016

Altitude Infrastructure, holding accompagnant les collectivités pour la construction, l’exploitation et la commercialisation des réseaux de télécommunications alternatifs, annonce l’arrivée de Guillaume Cavalier (promo 2006) au poste de directeur général d’Altitude Infrastructure Construction.

Originaire de Rouen, Guillaume Cavalier avait intégré le groupe Altitude en 2006 pour son stage de fin d’études d’ingénieur ESIGELEC. Embauché par la suite, il avait alors pris la responsabilité de plusieurs déploiements de réseaux (Net 67, Net Bourgogne, le Jura, etc.). Avant de rejoindre FreeMobile en 2010 dans le cadre du lancement de son réseau d’antennes pour en assurer le déploiement, d’abord en Normandie, puis en Ile de France, il était devenu responsable national des travaux d’Altitude Infrastructure. Début janvier, il a été rappelé pour intégrer le groupe en tant que directeur général d’Altitude Infrastructure Construction : " J’ai été séduit par le nouveau challenge d’Altitude Infrastructure. Il est motivant car c’est maintenant que tout se joue au niveau de la construction. Mon expérience nationale va me permettre de tenir les objectifs de déploiements sur nos réseaux ".



Décembre 2016

Ecoles d’Ingénieurs
Pédagogie innovante, scolarité à la carte, dimension entrepreneuriat... Ces diplômes très prisés des employeurs sont en perpétuelle évolution

Je fais du développement informatique en innovation... Pour moi, c'est un peu le rêve.
Cyril Lefebvre, 23 ans, diplômé de l'Esigelec en 2015. Ingénieur développeur à Sopra Steria

Cyril est un geek. Dès le collège, il a appris à développer tout seul de petits programmes informatiques. Bac S avec mention en poche, il a facilement intégré l'Esigelec pour devenir informaticien. « C'est l'une des seules généralistes en cinq ans qui proposent une formation en alternance, et j'avais très envie de basculer rapidement dans le monde de l'entreprise », dit-il. Un univers qu'il découvre au service informatique de Milton Roy Europe, un fournisseur de matériels industriels. Ce passionné d'innovation a également utilisé le système de projets proposé par son école pour développer un bracelet connecté, qui lui a valu d'être remarqué par Sopra Steria. Embauché comme développeur dès la fin de ses études, Cyril touche un salaire flirtant avec les 40 000 euros annuels. « Je fais du développement informatique en innovation pour de grands comptes... Pour moi, c'est un peu le rêve. »





Septembre 2016

RD Congo : deux patrons au sens de l'initiative très kinois
Logistique minière, conseil en management, transactions électroniques… Ces deux patrons de RD Congo ont développé des services sur mesure pour les investisseurs et les constructeurs.
(….)
Nandegeza Jacques Musafiri (promo 88), électron libre
Cela fait des années qu'il en rêvait. Diplômé, en France, de l'Esigelec, de l'École nationale des télécommunications et de l'École supérieure des sciences économiques, Nandegeza Jacques Musafiri a commencé sa carrière au sein du CNRS, avant d'intégrer le groupe français Eiffage, pour lequel il a travaillé pendant plus de vingt ans. En 2012, alors qu'il est directeur de la maîtrise d'ouvrage et des systèmes d'information de la branche énergie du groupe, il décide de créer son entreprise. Il fonde MTSI International Consulting, une société de conseil en management des technologies et systèmes d'information, dont la vocation est d'accompagner les groupes européens dans leur développement en Afrique, puis, en 2015, il crée E-Com SAS, spécialisée dans les transactions électroniques sécurisées, afin de les développer dans son pays, la RD Congo.  Son objectif : « Lutter contre la corruption et contribuer à augmenter les recettes fiscales, qui, avec un tel outil, pourraient être multipliées par cinq. » L'administration congolaise n'est pas encore totalement convaincue de l'utilité d'un tel système, mais il en faut plus pour démotiver l'ingénieur, qui, à 56 ans, partage son temps entre Kinshasa et le quartier de la Défense, à Paris, où sont installés les bureaux de MTSI International Consulting « Il y a de toute manière tellement à faire en Afrique », conclut le président de MTSI. En plus de la RD Congo et du Sénégal, où il travaille sur un projet de développement des énergies renouvelables, Jacques Musafiri compte développer ses activités dans les pays de la région des Grands Lacs. Pour ce faire, il peut déjà s'appuyer sur ses équipes d'ingénieurs et de techniciens installées à Paris et à Kinshasa. En attendant l'arrivée d'autres partenaires techniques en Afrique.




Décembre 2016

« Pépites du numérique » : cinq startups rouennaises distinguées

Cela fait maintenant cinq ans que le magazine national L’Usine Nouvelle et son pendant numérique L’Usine Digitale recensent chaque automne les startups françaises les plus prometteuses. Et bonne nouvelle cette année, parmi ces pépites du numérique, cinq sont rouennaises, dont quatre hébergées à Seine Innopolis !
Le dynamisme reconnu de l’écosystème numérique régional
Objets connectés, e-santé, big data, services web ou applications mobiles : les domaines d’intervention de ces startups sont très divers mais elles ont en commun de se positionner sur des marchés à haut potentiel et contribuent à renouveler le tissu économique français. Soulignant le dynamisme de l’écosystème numérique normand – labellisé French Tech depuis 18 mois, L’Usine Digitale en distingue cinq sur le territoire métropolitain rouennais.
Quand le digital vient au service de l’industrie
Les deux premières sont plutôt tournées vers le milieu industriel traditionnel. Siatech, et sa Telecom’Hand désormais en phase pré-industrielle, met la technologie des capteurs numériques au service du pilotage et du contrôle des machines et outils industriels, au premier rang desquels, le levage et les ponts roulants, même si la domotique est également dans le viseur des deux associés fondateurs (Frédéric Hamain, Nicolas Iriart , avec Élie Peeters, tous 3 ESIGELEC promo 2014).
L’industrie est aussi la cible de Keyveo, qui développe des solutions web et applications digitales en 3D, 4D et de la réalité virtuelle, dont les grands acteurs régionaux du portuaire ou de l’aéronautique sont particulièrement friands (dirigée par Eric Joyen-Conseil, ESIGELEC promo 85)

Suite de l’article sur  http://www.rouennormandyinvest.com/seine-innopolis/actualites/pepites-numerique-startups-rouennaises/